top of page
  • Instagram
  • YouTube
  • Vignette_Bouton_edited
  • Facebook
Rechercher

Où tout a commencé : bivouac au pays des Ours à Ustou !

Dernière mise à jour : 17 mai 2022

Mai 2020, sortie du 1er confinement, après 1 mois et demi passés enfermés chez nous, nous organisons une ballade en montagne pour s'aérer, passer du temps entre copains et apprécier la liberté d'être dehors.

A cette date, nous aurions dû être en Ouganda pour 2 semaines de Safari...



Nous nous sommes donc dirigés vers les Pyrénées Ariégeoises, dans le petit village d'Ustou, bien connu pour ses montreurs d'Ours au XIXe siècle. Basés dans une petite et charmante maison de village, nous avons pu préparer notre bivouac des 3j suivants et organiser tout le matériel inutile que nous prévoyions d'amener.


L'objectif était donc de passer 3 jours en montagne, au dessus de l'Etang de la Hilette. Nous étions 4, et il nous paraissait donc très utile d'amener une bouteille de vin chacun (plutôt que de l'eau), en plus de nos 12 kilos de sacs à dos (chacun).


Premier jour :

La motivation au top, nous attaquons notre petit tour des étangs en partant du haut de la station de Guzet, ou nous avons pu garer la voiture. Les premières échelles sont une formalité et nous poursuivons notre route vers l'étang de la Hilette. Après une portion descendante (inquiétant lorsqu'on cherche à bivouaquer au bord d'un lac à 1800m d'altitude), nous regagnons le chemin principal venant du très beau Cirque de Cagateilles en contre-bas. 1h30 de franche montée nous permettent de regretter le rythme soutenu avec lequel nous avancions depuis le début. Une dernière échelle nous permet d'apercevoir l'Etang, et une traversée du lac à pied nous permet de rejoindre son île principale pour poser notre lourd chargement.

L'après-midi plus légère est consacrée à l'installation du camp et diverses activités : baignades glacées dans un lac d'altitude, grimpette sur des rochers bien trop hauts (avec l'effort du matin), et cuisine d'un succulent couscous d'altitude.

Deuxième jour :

Après une nuit bien serrés à 4 dans notre tente de fortune (modèle McKinley 1980), nous petit-déjeunons au bord de l'eau afin d'attaquer le sommet du jour : la pointe de la Hilette. 2h de montée sous le soleil qui commence à bruler, des passages à flanc de falaise et quelques portions sur quatre appuis nous permettent d'atteindre ce beau pic, premier sommet d'une longue crête rejoignant la crête frontalière espagnole.


Après une pause bien méritée, nous redescendons jusqu'à l'étang de la Piède, où nous profitons du grand soleil pour pique-niquer et recharger les batteries. Le debut d'après-midi nous permet de rejoindre l'étang du Turguila, sous les grandes pentes du Pic éponyme. Nous en profitons pour nous installer et nous détendre avec l'habituelle séance de cryothérapie d'altitude.

Malheureusement, la fin de journée rime avec un assombrissement rapide du ciel et un vent à décorner les boeufs... et la tente des années 80 a commencé à nous montrer ses limites avec la rupture d'un premier piquet. Puis, au loin, les premiers eclairs, qui ne présageaient rien de bon pour une nuit sous tente à 2000m d'altitude.

C'est donc à 22h en pleine nuit noir que nous décidons d'évacuer la montagne, direction la cabane du Turguila, une dizaine de minutes de marche-rapide en contre bas. Finalement, nous n'avons pas regretté ce toit de fortune compte tenu des rafales qui ont soufflé toute la nuit !


Troisième jour :


Après une nuit un peu chaotique dans cette cabane de secours, tout le monde avait des petits yeux (et les batteries à plat). D'un commun accord, nous décidons d'écourter notre randonnée et de rentrer à la voiture et à notre petite maison dans le village pour un vrai repos bien mérité. Les quelques kilomètres restants pour rejoindre la station de Guzet ont vite été avalés et ce ne sont pas les dernières échelles qui nous ont freiné.


Repos :

Après un bon KO général à la maison, un debrief général avait lieu et une seule conclusion s'est dégagée de ces quelques jours en montagne :

Un peu de liberté, en plein air, avec des copains (de la semoule et du vin tiède) suffisent à passer des moments de joie intense et à être complètement heureux.


Les jours suivants nous ont permis de nous détendre (entre deux apéritifs ensoleillés), et au fil des discussions, le besoin de liberté et de simplicité est apparu comme une évidence pour nos projets futurs. L'idée d'un voyage en sac à dos, en toute simplicité pour découvrir différentes cultures et échanger au quotidien nous est ainsi venu en tête. Finalement, le retour du COVID et des différentes vagues à la fin 2020 et au début 2021 nous ont permis de murir ce projet qui nous amène à ce départ en Juillet 2022.

 
 
 

Comentarios


bottom of page